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Détecteurs de fumée : la DGCCRF alerte sur les agissements de professionnels malhonnêtes - 12/01/2015

Détecteurs de fumée : la DGCCRF alerte sur les agissements de professionnels malhonnêtes

D’ici le 8 mars 2015, les Français devront avoir installé un détecteur autonome avertisseur de fumée dans leur habitation. Or, à l’approche de cette échéance, certains artisans malhonnêtes ont recours à des arguments fallacieux pour pousser les consommateurs mal informés à faire appel à leurs services.

 

Pour lutter contre ce phénomène, la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) les met en garde en publiant un dossier de presse détaillant les ficelles des professionnels malhonnêtes.

 

La DGCCRF surveille régulièrement le marché des DAAF sur la base d’un plan de contrôle annuel renforcé. Quelque 1 469 plaintes ont été enregistrées sur le sujet en 2014.

 
« Les enquêtes de la DGCCRF permettent de mettre en évidence l’apparition de nouveaux métiers liés aux DAAF ou à leur installation », peut-on lire sur le document. Pour autant, même formés, les professionnels ne sont pas agréés par l’Etat. « Il n’existe ni installateur mandaté ou agréé par l’État ni de diplôme d’installateur reconnu par l’État », rappelle la DGCCRF qui a relevé plusieurs pratiques abusives.

 

L'intervention d'un professionnel pas obligatoire

 

Certains artisans incitent notamment les particuliers à faire appel à leurs services en leur promettant d’éditer un document prouvant l’installation du détecteur à la suite de leur intervention. Or, « cette notification de l’installation du détecteur de fumée, qui doit être réalisée entre occupant et assureur, peut être effectuée directement par le consommateur (arrêté du 5 février 2013). La règlementation n’impose pas de cachet d’un professionnel sur celle-ci. »

 

Par ailleurs, des professionnels « font craindre une pénalité aux consommateurs qui refuseraient leurs prestations de service », indique la DGCCRF. Cette fois encore, « aucune règlementation ne prévoit des mesures de cet ordre ».

 

Enfin, la DGCCRF profite de ce dossier pour rappel qu’il convient d’acheter des appareils « normalisés », dont le prix oscille autour de 20 euros en moyenne. Ces produits sont facilement reconnaissables grâce « au marquage CE qui doit apparaître sur le produit suivi du numéro de la norme NF EN 14604 ».


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